Que penser du nouveau gouvernement français et de ses intentions ?
Le 1er octobre, Michel Barnier, nouveau Premier ministre français, a présenté son discours programmatique. Avant de nous y arrêter, regardons d'un peu plus près quelques personnages emblématiques de ce gouvernement.
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Commençons par Michel Barnier. Fils d'un industriel franc-maçon, Michel Barnier est un ancêtre déjà visible sur les photos aux côtés d'un Jacques Chirac encore jeune. Barnier incarne cette « droite » européiste et atlantiste qui ne connaît plus le sens du mot « patrie » et dont les seules valeurs sont en bourse.
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Benjamin Haddad, nouveau ministre de l'Europe, a été directeur Europe de l'Atlantic Council, un think tank américain en lien avec le complexe militaro industriel américain et très proche de la CIA. Il est connu comme un soutien inconditionnel et va-t-en-guerre de l'Ukraine et d'Israël.
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Astrid Panosyan-Bouvet, nouvelle ministre du Travail et de l'Emploi, socialiste avant de devenir macroniste, est vice-présidente du groupe France-Israël à l'Assemblée nationale, présidente de l'intergroupe parlementaire Jean-Pierre Bloch relancé par la LICRA, et intervenante régulière pour le CRIF. A peine nommée au gouvernement, elle s'est rendue à une activité de la « Diaspora Defense Forces » qui se présente comme une,,, « armée » citoyenne juive en France, et y a promis que la Diaspora pourra compter sur elle.
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Agnès Pannier-Runacher, nouvelle ministre de l'Ecologie, est la fille de l'Ancien Directeur général de la multinationale pétrolière Perenco, impliquée dans de multiples scandales de destruction environnementale et d'évasion fiscale. La société Arjunem, détenue par le père et les enfants d'Agnès Pannier-Runacher, partage toujours des intérêts financiers avec la multinationale pétrolière Perenco. Selon l'enquête de Disclose et Inestigate Europe, le montage d'Arjunem, qui prend sa source dans des paradis fiscaux, « renferme un possible conflit d'intérêts » entre la ministre et la multinationale Perenco.
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Quant à Didier Migaud, nouveau ministre de la Justice, réagissant à la tragique disparition de la malheureuse Philippine, jeune française de 19 ans violée et assassinée par un migrant sous OQTF et déjà condamné pour le viol d'une autre jeune femme, il n'a rien trouvé mieux que de déclarer à la presse que « le laxisme de la justice n'existe pas ».
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Tout cela ne transpire pas le patriotisme français.
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En outre, le nouveau gouvernement a immédiatement été sommé par l'ex-Premier ministre Gabriel Attal de garantir « qu'il n'y aura pas de retour en arrière sur la PMA, le droit à l'IVG et les droits LGBT ».
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Seul Bruno Retailleau, nouveau ministre de l'Intérieur, témoigne d'un attachement réel à la France, et a osé, à peine nommé, déclarer que « l'immigration n'est pas une chance ».
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C'est donc un tel gouvernement qui, pour sa survie, réclame une « culture du compromis » et fixe parmi ses priorités de réduire la dette et de prendre des mesures restrictives contre l'immigration.
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Nous verrons rapidement quels actes suivront les mots. Mais tout indique que ce gouvernement « en sursis » couve en son sein de nombreux représentants de l'anti-France dont il ne faut rien attendre de bon.
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Alain Escada, président de Civitas International