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Non à l'Opéra urbain sataniste "La Portes des Ténèbres" à Toulouse

16-10-2024 13:37

Civitas International

Non à l'Opéra urbain sataniste "La Portes des Ténèbres" à Toulouse

Des catholiques disent non à l’Opéra urbain sataniste La Porte des Ténèbres. Initiative du Cercle Saint-Thomas d’Aquin, association de catholiques toulousains.

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NON AU SATANISME DANS NOTRE VILLE

Des catholiques disent non à l’Opéra urbain sataniste « La Porte des Ténèbres » !

 

Le Cercle Saint-Thomas d’Aquin, association de catholiques toulousains, indigné par le défilé de structures géantes sulfureuses prévu les 26 et 27 octobre 2024 dans les rues du centre-ville, a décidé d’adresser une lettre de protestation au maire de la ville, Monsieur Jean-Luc MOUDENC.

 

Déjà en 2018, ASTERION, le Minotaure cannibale mi-homme mi taureau de la mythologie grecque païenne, guidé par une araignée géante ARIANE, avait suscité un début de polémique.

 

Mais le Cercle Saint-Thomas d’Aquin se scandalise cette année de la présence d’une troisième et nouvelle machine « prêtée par l’Association du Festival de l’Enfer (le Hellfest de Clisson-44), LILITH, Gardienne des Ténèbres, femme-démon dans la Tradition kabbalistique, chargée de conduire les âmes damnées en enfer ».

 

« Cette créature est un Cerbère tout droit venu de l’enfer » comme se plaît à la présenter le directeur artistique de la Compagnie de la Machine, François DELAROZIERE. Il s’agit d’une construction articulée hybride de 10 m de hauteur qui représente une femme nue, dans une posture provocante, dotée de cornes de bouc, d’un dard de scorpion et de pattes d’araignées, scarifiée de signes ésotériques ».

« Quant à l’affiche officielle, elle semble tout droit sortie d’un grimoire de sorcellerie (démons, sang, feu, colorimétrie rouge agressive, têtes de monstres, démons, image du Baphomet figure bien connue de Satan dans la contre-religion occultiste). Pire encore, cinq églises emblématiques de la ville de Toulouse sont représentées en flammes ».

Les rédacteurs du Cercle toulousain s’adressent ensuite au maire, qui administre sa ville « sous le pavillon d’un parti dit de droite Les Républicains, censé défendre les valeurs afférentes :  Comment se réjouir de cet ignoble spectacle qui jette le déshonneur sur la ville, sans parler de l’impact de ces visions malsaines sur les esprits et les âmes de vos administrés adultes et enfants » ?  

 

Ils rappellent aussi au maire qu’il est « titulaire de pouvoirs de police qui ont notamment pour finalité de faire respecter l’ordre public, étant précisé que la moralité publique ainsi que la dignité humaine et sa protection en font partie ».

 

Ils affirment cependant leur approbation « pour tous les évènements culturels dignes et enrichissants de leur ville quand ils promeuvent les domaines d’excellence propres à leur territoire : Oui aux Jeux Floraux, à l’Académie du Gai Savoir, oui au Félibrige, oui à la mise en valeur de leur héritage historique, architectural et chrétien. Mais définitivement non à cette détestable apologie du culte démoniaque qui souillera notre ville aux yeux de vos administrés, de la France et du monde ».

 

Enfin, le Cercle toulousain « déplore les dépenses somptuaires consenties avec l’argent public – donc les contribuables- pour financer la Halle de la Machine (15 millions €), construire le Minotaure (2,5 millions €), financer le spectacle (2,1 millions €) et rémunérer annuellement la Compagnie de la Machine pendant dix ans (575 000 €) alors que 16% des toulousains atteignent le seuil de pauvreté ».

En conclusion, les rédacteurs prient le maire de « prendre toutes les mesures appropriées pour mettre fin dans les meilleurs délais à cette manifestation indigne qui violente nos traditions, nos racines occitanes et chrétiennes ».

 

Les membres du Cercle Saint-Thomas d’Aquin prévoient aussi d’organiser une importante campagne de tractage :

 

NON AU SATANISME DANS NOTRE VILLE,

OUI À NOTRE PATRIMOINE CHRÉTIEN

TELECHARGEZ LES TRACTS ICI ET ICI

 

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